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ADP - Anecdote sur les premières règles

Anecdote sur les premières règles

Si vous avez déjà eu une mycose vaginale, nous sommes désolés pour vous, car cela peut être très désagréable. Non seulement cela provoque des démangeaisons au niveau de la zone vaginale, ce qui peut entraîner des moments très gênants, mais contrairement aux crampes et au syndrome prémenstruel, une mycose vaginale ne disparait pas d’elle-même. Vous devez agir vite et traiter le problème le plus tôt possible afin de faire rapidement disparaitre les symptômes, ne serait-ce que pour éliminer cette pénible et embarrassante sensation de démangeaison à l’entrejambe. Voici donc tout ce que vous devez savoir sur les mycoses vaginales.

## Qu’est-ce qu’une mycose vaginale ?

Une mycose vaginale, qu’on appelle également candidose vulvo-vaginale ou vaginite candidosique, est une infection fongique du vagin causée par la prolifération d’une levure vaginale appelée candida. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas aussi grave que cela en a l’air. Le candida se développe naturellement dans le vagin et les intestins, où il vit paisiblement avec d’autres bactéries et champignons inoffensifs qui le gardent sous contrôle. Si toutefois quelque chose vient rompre cet équilibre, le candida peut proliférer à l’excès et provoquer une infection.

C’est en général juste avant le début des règles que le risque de mycose vaginale est le plus élevé. Et bien qu’il ne s’agisse pas d’une infection sexuellement transmissible, le risque de contracter une mycose vaginale est également plus élevé lorsqu’on commence à avoir des rapports sexuels réguliers. Des recherches ont enfin montré que les rapports bucco-génitaux, comme certaines formes de sexe oral, peuvent aussi augmenter ce risque1. Nous ne disons pas que vous devriez changer vos habitudes, mais c’est quelque chose que vous devriez garder à l’esprit si vous avez déjà eu une mycose vaginale. 

1 [https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaginite/que-faire-quand-consulter](https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaginite/que-faire-quand-consulter)

## Quels sont les signes et les symptômes d’une mycose vaginale ?

Le seul avantage des mycoses vaginales, c’est qu’elles ne passent pas inaperçues ! Si vous développez une mycose vaginale, vous vous en rendrez compte tout de suite à cause de ses symptômes difficiles à ignorer. Ils peuvent par ailleurs affecter tant le vagin que la vulve, c’est-à-dire les tissus qui entourent l’orifice vaginal. Les symptômes sont les suivants :

- Des [pertes vaginales](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/les-pertes-blanches/) blanches et épaisses qui ressemblent un peu à du fromage cottage
- Une irritation et des démangeaisons au niveau du vagin et de la vulve
- Une sensation de brûlure ou d’inconfort en urinant ou pendant les rapports sexuels
- Une vulve rouge ou enflée
- Des douleurs vaginales ou une éruption cutanée
- Une inflammation du vagin

Si c’est la première fois que vous présentez les symptômes d’une mycose vaginale, ou si vous n’êtes pas sûre que ce soit une mycose vaginale ou autre chose, consultez votre médecin pour obtenir son avis avant d’essayer l’automédication. Cela vaut également si vous présentez d’autres symptômes que ceux décrits plus haut.

## Quelles sont les causes d’une mycose vaginale ?

Quiconque a un vagin peut attraper une mycose vaginale, même si l’on n’est pas une personne particulièrement à risque (parfois, c’est juste de la malchance). La probabilité de contracter une mycose vaginale augmente toutefois sensiblement avec certains facteurs, y compris : 

## Un système immunitaire affaibli

Les femmes qui ont un système immunitaire affaibli ou défaillant, que ce soit à cause d’une maladie qui nécessite un traitement à base de corticoïdes ou d’une autre infection, sont plus susceptibles de contracter des mycoses vaginales, car leur système immunitaire a plus de mal à freiner la prolifération du candida.

## La prise d’antibiotiques 

Le rôle principal des antibiotiques, c’est de tuer les bactéries. Il leur arrive toutefois de manquer de précision, éliminant aussi bien les bonnes bactéries que les mauvaises. En perturbant l’équilibre dans le vagin, les antibiotiques peuvent créer une situation qui permet au candida de proliférer.

## La fluctuation des niveaux d’hormones

Les mycoses vaginales surviennent plus souvent chez les femmes qui présentent des fluctuations hormonales pour quelque raison que ce soit : elles peuvent être enceintes, sur le point d’avoir leurs règles, prendre une pilule contraceptive à forte dose d’œstrogène ou suivre une hormonothérapie. En plus de leurs effets habituels, ces fluctuations importantes des hormones peuvent également perturber les bactéries du vagin, ce qui augmente le risque de mycose vaginale. (N’allez toutefois pas en conclure que des pertes vaginales inhabituelles juste avant les règles indiquent nécessairement une mycose vaginale. Observez les autres symptômes, comme les rougeurs, les démangeaisons et la sensation de brûlure.)

## Le diabète non traité

Si votre glycémie n’est pas contrôlée, cela peut augmenter les risques de mycose vaginale. Cela s’explique par le fait que les levures vaginales aiment se nourrir de sucre et qu’un taux de glycémie élevé est un peu comme un buffet à volonté. Pour réduire le risque au minimum, contrôlez donc votre glycémie. 

## Traitement des mycoses vaginales : comment éviter et traiter les mycoses vaginales  

Passons maintenant aux bonnes nouvelles : traiter une mycose vaginale n’est pas très compliqué. Vous trouverez des traitements en vente libre dans votre pharmacie (pas besoin de consulter) ou vous pouvez demander à votre médecin un médicament à dose unique. Le traitement le plus courant des mycoses vaginales est un antifongique, que l’on peut prendre soit par voie orale sous forme de pilule, soit par voie cutanée sous forme de crème à insérer dans le vagin. Quelle que soit la méthode que vous choisissez, le traitement ne devrait durer qu’entre un et trois jours.

Attention : si vous avez vos règles, évitez d’utiliser des tampons en même temps qu’une crème antifongique, car ils peuvent absorber une partie du médicament et ainsi limiter son effet. 

Si vos symptômes sont graves ou si vous attrapez régulièrement des mycoses vaginales, votre médecin pourra vous prescrire une crème antifongique longue durée, que vous utiliserez quotidiennement pendant deux semaines, puis une fois par semaine pendant six mois. Ce même médicament existe également par voie orale, sous la forme de pilules à prendre en deux ou trois doses.

Si vous n’avez jamais eu de mycose vaginale auparavant ou si votre traitement en vente libre n’améliore pas les symptômes, consultez votre médecin. Une petite remarque : bien qu’il existe tout un éventail de remèdes naturels en vente libre, tels que l’huile de noix de coco, l’ail et même la crème d’arbre à thé, parlez-en absolument à votre médecin avant d’essayer quoi que ce soit. Il en va de même des huiles essentielles, qui peuvent être très irritantes pour certains types de peau, surtout si elles ne sont pas correctement diluées. Ces remèdes naturels ne sont sans doute pas aussi fiables ou efficaces que les médicaments recommandés par votre médecin (s’ils ont même un effet quelconque) et ne vous aideront absolument pas si, au bout du compte, il ne s’agit pas d’une mycose vaginale.

En attendant, voici quelques conseils pour prévenir les mycoses vaginales : 

- Si vous avez des pertes vaginales (comme les pertes dues à une mycose vaginale) qui ne sont pas liées à vos règles, n’utilisez pas de tampon pour les absorber. Un protège-slip est mieux indiqué.
- Portez des sous-vêtements en coton, car ils favorisent la circulation de l’air et peuvent empêcher la prolifération des mauvaises bactéries.
- Évitez les savons parfumés et les sels de bain, car ils peuvent irriter les tissus vaginaux sensibles.
- N’utilisez pas de gels douche intimes ou de douche vaginale, car ils ne sont pas censés être utilisés en cas d’infection. De toute façon, le vagin se nettoie très bien tout seul !
- Changez-vous après avoir fait du sport ou être allée à la piscine, car les vêtements mouillés ou humides peuvent favoriser la prolifération du candida. Non, merci !

Dans un monde parfait, personne n’attraperait jamais de mycose vaginale. Mais si cela vous arrive, vous savez désormais exactement quoi faire.

Comment savoir si l’on a une mycose vaginale : causes et symptômes

Pearl Compak

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Si tu n’as pas encore eu tes premières règles, tu te poses probablement de nombreuses questions. Heureusement pour toi, nous avons beaucoup de réponses !

Les premières règles : questions et réponses

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La prise de poids n'est pas un symptôme direct de l'endométriose, bien que certains aspects de l'endométriose et de son traitement puissent entraîner un surpoids.

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Les tampons n'ont aucun impact sur l'endométriose. Beaucoup de choses restent encore à découvrir sur cette maladie, mais l'une de ses causes est liée au fait que le flux menstruel remonte à l'extérieur des trompes utérines. Certaines personnes pensent qu'un tampon pourrait obstruer le col de l'utérus et ainsi faire remonter le flux menstruel dans l'utérus et à l'extérieur des trompes utérines, ce qui est tout simplement impossible. Les tampons ne peuvent pas bloquer le col de l'utérus et une fois qu'ils sont pleins, le sang menstruel qui ne peut plus être absorbé est évacué par le vagin. Il ne remonte pas dans l'utérus. Par conséquent, les tampons, et plus précisément l'utilisation de tampons pendant les règles, ne peuvent pas être considérés comme une cause du développement de l'endométriose.

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Le diagnostic d'endométriose ne peut pas être posé uniquement sur la base des symptômes présentés par la patiente. Dans de nombreux cas, afin de parvenir à un diagnostic correct, il convient de compléter l'examen gynécologique par d'autres examens pour confirmer l’endométriose et déterminer son degré de sévérité. Ces examens peuvent comprendre : une échographie gynécologique et des analyses de sang et, dans les cas les plus graves, une laparoscopie (opération qui permet de voir l'intérieur de la cavité abdominale à travers de petites incisions de quelques millimètres, par lesquelles sont introduits les instruments de travail) ou d'autres techniques diagnostiques spéciales telles que la tomographie axiale calculée par ordinateur (TACO) ou la résonance magnétique nucléaire (RMN).

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Le traitement de l'endométriose nécessite une vision holistique de la femme à conseiller. L'âge, les symptômes et le désir de grossesse doivent être pris en compte avant de décider d'un traitement. Ainsi, à l'adolescence, la priorité est généralement de résoudre la douleur et, dans certains cas, un traitement médical à base de médicaments, principalement des contraceptifs hormonaux, peut s'avérer suffisant. Cependant, d'autres patientes auront besoin d'un traitement médical et chirurgical combiné. Chez les adolescentes, lorsque le traitement chirurgical est effectué, il doit être efficace, mais peu agressif, car l'objectif est de leur permettre d'avoir des enfants plus tard. Le but est donc d'éliminer la maladie au maximum tout en préservant le plus possible de tissus sains.

Bien que le traitement améliore les chances de grossesse future, l'endométriose peut parfois diminuer la fertilité d'une femme, voire l'affecter complètement, car elle touche plusieurs facteurs, dont l'ovulation, tant sur le plan qualitatif que quantitatif.

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En termes de classification, l'endométriose n'est pas considérée comme un cancer malin. Cependant, sa structure est très similaire. L'affection produit une composante stromale, épithéliale et vasculaire, et davantage de cellules anormales apparaissent dans la muqueuse de l'utérus touché par l'endométriose.

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Tous les symptômes de l'endométriose peuvent disparaître avec la ménopause, mais ce n'est pas toujours le cas. En l'absence de sécrétion hormonale, la maladie reste en sommeil. Cependant, il faut savoir qu'elle peut réapparaître si un traitement hormonal est administré avec l'arrêt des menstruations. Tout dépend des cas, car chaque organisme est différent.

*Article revu par le comité médical Dexeus sur la santé des femmes - Fondation Dexeus Mujer.*

Endométriose et diarrhée

Par Dre Melisa Holmes, gynécologue-obstétricienne et fondatrice de Girlology

En tant que gynécologue, j’aime aider les gens à comprendre leur corps et son fonctionnement. Il est important de s’instruire et de prendre sa santé en main. Il arrive toutefois qu’en voulant se renseigner sur une maladie ou un problème de santé sur Internet, les gens tombent sur des sites ou des contenus peu fiables et se retrouvent avec des informations non seulement erronées, mais parfois même dangereuses. Heureusement, vous êtes ici au bon endroit.

En ce qui concerne les tampons, je pense avoir tout entendu ! Voici donc huit idées reçues parmi les plus courantes sur les tampons, et quelques réalités médicales pour clarifier les choses.

Vous pensez tout savoir sur les tampons ? Le moment est venu de démêler le vrai du faux.

## IDÉE REÇUE N°1 : Les tampons vous font perdre votre virginité
POURQUOI C’EST FAUX : Ce n’est pas possible. Un tampon n’est qu’une protection contre les règles. Cela n’a rien à voir avec la virginité, qui concerne la sexualité. Cette préoccupation repose en grande partie sur l’idée qu’un tampon puisse affecter l’hymen, une fine membrane élastique qui entoure l’orifice vaginal. Les tampons sont suffisamment petits pour passer à travers l’orifice vaginal sans endommager l’hymen chez la plupart des femmes. Sachez par ailleurs que l’hymen peut changer de forme ou « se rompre » avec l’âge, un changement de poids et même des activités physiques normales, pas seulement lors d’un rapport sexuel. Pour en savoir plus, consultez notre guide [Les tampons peuvent-ils vous faire perdre votre virginité ?](/fr-fr/la-verite-sur-les-tampons/peut-on-perdre-sa-virginite-avec-un-tampon/)

## IDÉE REÇUE N°2 : Les tampons peuvent se perdre à l’intérieur du vagin.
POURQUOI C’EST FAUX : Il est possible qu’un tampon soit poussé plus haut à l’intérieur du vagin et même que la ficelle y reste coincée, mais il n’est en aucun cas « perdu ». Il est toujours là. Le col de l’utérus forme en effet une barrière entre le vagin et l’utérus qui empêche le tampon d’aller où que ce soit. En gros, le vagin est une impasse.

## IDÉE REÇUE N°3 : Les tampons provoquent le syndrome du choc toxique
POURQUOI C’EST FAUX : Les tampons ne sont pas la cause du syndrome du choc toxique (SCT). Ce syndrome est dû à une souche de bactérie qu’on appelle le staphylocoque doré. Le syndrome du choc toxique est très rare, mais se soigne aussi parfaitement, surtout s’il est rapidement identifié. Pour en savoir plus, consultez notre article [Syndrome du choc toxique et tampons](/fr-fr/notre-promesse-securite/syndrome-du-choc-toxique/).

## IDÉE REÇUE N°4 : On ne devrait pas utiliser de tampon lorsqu’on a ses premières règles.
POURQUOI C’EST FAUX : Il n’y a pas de limite d’âge pour commencer à utiliser des tampons. Une fois qu’on a ses règles, on est tout à fait en âge de mettre un tampon (et le vagin est suffisamment grand pour pouvoir utiliser un tampon sans avoir peur de se blesser ou de ressentir des douleurs inhabituelles). Si vous venez d’avoir vos premières règles et que vous n’avez encore jamais utilisé de tampon, assurez-vous seulement de savoir les utiliser correctement et en toute sécurité. Vous attendez vos premières règles ou venez de les avoir ? Consultez [ce guide](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/les-premieres-regles-questions-et-reponses/) pour en savoir plus sur les premières règles et le cycle menstruel.

## IDÉE REÇUE N°5 : Les tampons augmentent le risque d’endométriose.
POURQUOI C’EST FAUX : Les tampons n’ont aucun effet sur l’endométriose. Il reste encore beaucoup de choses à apprendre sur cette maladie, mais l’une des causes est liée au fait que le flux menstruel « remonte » à l’extérieur des tubes utérins. Certaines personnes pensent qu’un tampon pourrait bloquer le col de l’utérus et ainsi faire « remonter » le sang menstruel dans l’utérus et à l’extérieur des tubes utérins, ce qui est juste impossible. Les tampons ne peuvent pas bloquer le col de l’utérus et lorsqu’ils sont pleins, le sang menstruel qui ne peut plus être absorbé est évacué par le vagin. Il ne « remonte » pas dans l’utérus.

## IDÉE REÇUE N°6 : Il faut changer de tampon à chaque fois qu’on urine.
POURQUOI C’EST FAUX : L’urine sort de l’urètre. Le tampon s’introduit quant à lui dans le vagin, qui se trouve derrière l’urètre. Il est donc possible d’uriner sans mouiller son tampon. Lorsque vous allez aux toilettes, pensez à repousser la ficelle vers le côté ou l’arrière pour ne pas uriner dessus, car une ficelle mouillée peut être désagréable. Changez simplement de tampon lorsque vous devez le faire en fonction de votre flux, pas de votre vessie. [Apprenez-en plus sur ce que vous pouvez faire (ou pas) avec un tampon](/fr-fr/la-verite-sur-les-tampons/questions-sur-lutilisation-dun-tampon/).

## IDÉE REÇUE N°7 : Les tampons distendent le vagin.
POURQUOI C’EST FAUX : Absolument pas. Le vagin est de toute façon un organe naturellement extensible : si un bébé peut en sortir, un tampon peut facilement y entrer sans rien changer.

## IDÉE REÇUE N°8 : Les tampons biologiques sont plus sûrs que les autres.
POURQUOI C’EST FAUX : L’affirmation selon laquelle les tampons biologiques seraient plus sûrs pour le vagin ne repose sur aucune preuve scientifique. Le risque de syndrome du choc toxique est le même, que le tampon soit bio ou pas. Tampax fabrique des tampons avec un cœur absorbant en coton 100 % biologique (Tampax Protection Coton) et des tampons classiques, car c’est bien d’avoir le choix. Si vous avez un mode de vie bio et que c’est important pour vous, des tampons biologiques semblent donc un choix naturel. Mais si vous n’utilisez pas de tampon biologique, n’ayez aucune inquiétude et ne vous sentez pas coupable. L’un n’est pas plus sûr que l’autre.

Voilà ! Huit idées reçues sur les tampons balayées par une gynécologue !

Parole de gynécologue : en finir avec 8 idées reçues sur les tampons

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All Your Period Questions, Answered

Odeur vaginale : quelle est censée être l’odeur du vagin ?

<h2 id="peut-on_aller_à_la_piscine">Peut-on aller à la piscine et nager pendant les règles ?</h2>

Si tu te demandes, peut-on se baigner quand on a ses règles, la réponse est assurément oui ! Les saignements ne signifient pas nécessairement qu'il faille renoncer à une visite à la piscine. Malgré de nombreux mythes, il n'y a pas de contre-indications médicales qui indiquent que règles et piscine soient incompatibles. La décision dépend entièrement de ton humeur, de ton état de santé et de ton envie. Il convient également de noter que se baigner avec ses règles peut être un excellent moyen de relaxer un corps tendu par les crampes menstruelles. 

Nager avec ses règles, n’y pense même pas lorsque tu as [infection vaginale](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/mycose-vaginale-causes-symptomes-et-traitement/). Si c'est le cas, tu dois renoncer à la piscine, consulter ton gynécologue et attendre d'être complètement guérie.

<h2 id="comment_se_baigner_avec_ses_règles">Comment se baigner avec ses règles ?</h2>

Tu sais déjà que l’on peut aller à la piscine avec ses règles, mais il est important de bien s’y préparer. Assure-toi donc d'être correctement protégée avant d'entrer dans l'eau. Dans ce cas, les serviettes hygiéniques classiques à ailettes ne fonctionnent pas. Comment se baigner avec ses règles ? La meilleure solution consiste à utiliser une coupe menstruelle ou des tampons pour te sentir fraîche et à l'aise. 

Rappelle-toi que tu ne pers qu'environ 20 à 40 ml de sang par jour pendant tes règles. Un tampon absorbant suffit amplement, même pour une visite prolongée à la piscine. Avec une telle protection, tu seras libre de nager avec tes règles sans craindre une mésaventure désagréable.

Découvre, [combien de temps garder un tampon](/fr-fr/la-verite-sur-les-tampons/combien-de-temps-garder-un-tampon/).

<h2 id="astuce_pour_se_baigner_avec_ses_règles">Astuce pour se baigner avec ses règles</h2>

Que tu aimes aller à la plage les beaux jours d’été ou faire des longueurs à la piscine en hiver, il n’y a pas de raison de t’arrêter parce que tu as tes règles. Voici quatre conseils pratiques pour se baigner quand on a ses règles.

<h3 id="porte_toujours_un_tampon_pour_aller">1. Porte toujours un tampon pour aller à la piscine ou te baigner pendant tes règles</h3>

Tu peux aller dans l’eau sans problème tant que tu portes un tampon. Les tampons absorbent le fluide menstruel avant qu’il ne quitte votre corps. Ne t’en fais pas, on ne verra pas de sang dans l’eau. [Les tampons Tampax](/fr-fr/tampons-tampax/) sont un excellent choix parce qu’ils arrêtent les fuites avant qu’elles ne surviennent, même quand tu te baignes. (Et n’oublie pas, ne porte jamais un tampon pendant plus de six heures.)

Découvre la bonne façon [d’introduire un tampon](/fr-fr/la-verite-sur-les-tampons/comment-mettre-un-tampon/) et exerce-toi plusieurs fois avant de te rendre à la plage ou à la piscine. Glisse la ficelle de ton tampon à l’intérieur de ton maillot de bain avant de sortir et le tour est joué.

<h3 id="aie_de_quoi_te_protéger_à_portée_de_main">2. Aie de quoi te protéger à portée de main (surtout pour aller te baigner pendant tes règles)</h3>

Si tu souhaites rester discrète pendant tes règles, les tampons [Tampax Pearl Compak](/fr-fr/tampons-tampax/tampax-pearl-compak/) sont votre partenaire idéal. Très pratiques grâce à leur taille réduite, ils se glissent facilement dans la paume de la main, dans la poche ou ton plus petit sac à main. Tu pourras ainsi en emmener partout avec toi pour ne jamais être prise au dépourvu.

<h3 id="vaincs_lacné_causée_par_les_règles">3. Vaincs l’acné causée par les règles</h3>

Dame Nature accompagne souvent son cadeau mensuel de boutons et d’une peau couverte de taches, ce qui n’est pas idéal pour passer une journée à la plage ou à la piscine. Procure-toi un écran solaire à très haute protection et formulé spécialement pour le visage. Applique aussi une crème hydratante teintée pour unifier le teint et camoufler les rougeurs. Si aucune de ces astuces ne fonctionne, opte pour un look à la mode avec de grosses lunettes de soleil et un chapeau ou une casquette qui correspond à ton style et camoufle les imperfections.

<h3 id="évite_les_ballonnements_et_les_crampes">4. Évite les ballonnements et les crampes</h3>

Les maux de ventre ne sont pas les bienvenus à la plage ou à la piscine. Évite la caféine et les aliments riches en graisses, en sucre ou en sel. Reste hydratée en buvant de l’eau, du thé glacé ou de la limonade et en mangeant des légumes et des fruits frais. Certaines personnes optent pour l’eau chaude et le citron pour réduire les ballonnements. D’autres préfèrent la bouillotte pour soulager les crampes. C’est à toi de voir ce qui te convient le mieux.

<h2 id="quels_sont_les_mythes_qui_circulent">Quels sont les mythes qui circulent autour du thème piscine et règles ?</h2>

De nombreux mythes se sont développés autour de fait de se baigner avec ses règles et qui n'ont pas grand-chose à voir avec la vérité. Malheureusement, ils suscitent souvent de sérieux doutes et l'abandon d'activités physiques appréciées. Il convient donc de préciser à nouveau que la réponse à la question « peut-on se baigner quand on a ses règles ? » est affirmative.

Passons maintenant aux mythes qui apparaissent le plus souvent dans le contexte des règles et de la piscine.

<ol>
  <li><strong>Mieux vaut ne pas faire de sport pendant les règles : faux !</strong> Il n'est pas nécessaire de renoncer à l'activité physique pendant les règles, il convient simplement d'en adapter l'intensité à tes capacités. Se baigner avec ses règles vous aidera à détendre ton corps et à soulager la douleur causée par les contractions utérines.</li>
  <li><strong>Nager avec ses règles n'est pas hygiénique : faux !</strong> Une protection adéquate, semblable à un tampon, garantit que rien ne s'échappe. Il n'y a donc aucune raison de prétendre que ce n’est pas hygiénique.</li>
 <li><strong>Piscine et règles est une mauvaise idée à cause du chlore dans l'eau - faux !</strong> Le chlore neutralise la propagation des micro-organismes et minimise donc le risque d'infection. Oui, une exposition prolongée à l'eau chlorée peut irriter les zones intimes, mais le tampon protège hermétiquement l'entrée du vagin.</li>
    <li><strong>Il ne faut pas se baigner pendant les règles : faux !</strong> Un bain chaud ou une douche chaude sont excellents pour soulager la douleur et la tension. Toutefois, il est préférable de s'abstenir d'un séjour prolongé dans le bain, qui peut légèrement aggraver les saignements.
  </li>
</ol>
<h2 id="que_faut-il_emporter_à_la_plage">Que faut-il emporter à la plage ou à la piscine pendant les règles ?</h2>

Peut-on aller à la piscine quand on a ses règles complètement prises au dépourvu ? Certainement pas ! On peut aller aller à la piscine avec ses règles, mais il faut veiller à se protéger correctement. Comme tu le sais déjà, une coupe menstruelle ou un tampon est la solution la plus efficace. N'oublie pas, cependant, que le remplacement d'une coupe dans un lieu public peut entraîner une certaine gêne. Une autre astuce pour se baigner avec ses règles consiste à emporter des lingettes d'hygiène intime. Grâce à elles, vous pourrez prendre soin de votre hygiène lorsque tu changeras votre tampon par la suite. 

N'oublie pas d'emporter une grande serviette, des tongs confortables et de l'eau afin de boire en étant à la plage ou à la piscine. À l'extérieur, des lunettes de soleil et une crème solaire épaisse seront également indispensables. Toutefois, tu es totalement libre de choisir ton maillot de bain - tu n'as pas besoin de sous-vêtements, tu peux donc porter un bikini ou un maillot une pièce. C'est donc à toi de décider comment se baigner avec tes règles.

Armée des bons produits et des bons outils, tu pourras aller te baigner à la plage ou à la piscine sans penser à tes règles !

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Les tampons [Tampax Pearl Compak Régulier](/fr-fr/tampons-tampax/tampax-compak/tampons-avec-applicateur-tampax-compak-regulier/) vous apporteront protection, confort et aisance en cas de saignements faibles à moyens. Ils sont dotés d’une technologie spéciale qui permet au tampon de se modeler au contact du corps et d’éviter les fuites. Un applicateur doté d’une prise en main confortable vous permettra de placer facilement le tampon à son emplacement. 

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Parole de gynécologue : en finir avec 9 idées reçues sur les tampons

Tampons avec applicateur Tampax Pearl Compak Régulier 18ct

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Doctoresse parlant à une patiente

Il est très commun pour les femmes de vivre du stress pendant le cycle menstruel. Il n'est pas rare qu'il y ait des fluctuations dans les règles.

Le stress et les règles

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Comment mettre un tampon ?

Si les règles sont à première vue quelque chose d’assez simple, la réalité est nettement plus complexe quand on s’y intéresse de plus près. Non seulement le cycle menstruel et les symptômes jouent un rôle majeur, mais les changements hormonaux ont aussi un impact considérable. Il est donc essentiel de connaître l’effet domino qui conduit à vos règles afin de pouvoir mieux prédire leur arrivée et vous simplifier la vie. Nous répondons ici aux questions les plus courantes sur les règles et proposons quelques conseils utiles.

## Qu’est-ce que les règles ?
Les « règles », qu’on appelle aussi la menstruation, désignent la phase du cycle menstruel pendant laquelle vous avez des écoulements sanguins (le terme menstruation vient d’ailleurs du mot latin mensis, qui signifie « mois »). Si vous avez vos règles, cela signifie donc que vous pouvez tomber enceinte et que, pendant chaque cycle menstruel d’un mois, votre corps se prépare à une éventuelle grossesse.

Votre cycle menstruel et les différents changements qui se produisent dans votre corps sont régis par vos hormones. Le premier jour des règles est le Jour 1 de chaque nouveau cycle menstruel. Les règles peuvent durer jusqu’à une semaine. Ensuite, le niveau de certaines hormones (l’œstradiol, l’hormone lutéinisante et l’hormone folliculo-stimulante) augmente tout au long de la deuxième semaine du cycle menstruel pour « réveiller » les ovaires. Ces deux phases représentent donc approximativement la moitié de votre cycle menstruel.

À peu près à la moitié du cycle menstruel (vers le 14e jour d’un cycle menstruel moyen de 28 jours), le niveau de ces hormones chute, ce qui provoque la libération d’un ovule dans l’utérus par un ovaire. C’est ici qu’entre en jeu une hormone appelée progestérone, qui épaissit la muqueuse utérine afin de la préparer à recevoir un ovule fécondé si vous tombez enceinte. Si l’ovule n’est pas fécondé par un spermatozoïde dans un délai d’une semaine environ (ce qui signifie qu’il n’y a pas de grossesse), il se décompose. Le niveau de progestérone retombe et l’utérus expulse la couche superficielle de la muqueuse. Les règles, c’est en fait cette couche inutilisée de la muqueuse utérine qui est expulsée du corps. Vous revenez ensuite à votre point de départ.

## Quand aurai-je mes premières règles ?
Il est toujours difficile de prédire l’arrivée des premières règles, car tout le monde est différent. Dans la plupart des cas, les règles commencent entre 9 et 13 ans (bien qu’elles puissent être plus tardives et n’arriver parfois qu’à 16 ans). Vous pouvez vous préparer à ce changement en vous informant déjà sur ce à quoi vous attendre lorsque vous aurez vos [premières règles](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/les-premieres-regles-questions-et-reponses/). (Et nous n’avons pas non plus oublié les parents avec notre [guide pour parler de la puberté avec vos enfants](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/comment-expliquer-les-premieres-regles-a-sa-fille/).)

## Quels sont les symptômes des premières règles ?
Votre corps va commencer à se préparer pour vos règles bien avant qu’elles n’arrivent, ce sont les symptômes des 1res règles. Vos seins vont d’abord commencer à se développer et des poils vont apparaître au niveau des aisselles et de la région pubienne. Il se peut également que vous remarquiez des pertes vaginales avant vos premières règles, sous la forme de taches blanches ou transparentes dans vos sous-vêtements. Ces pertes sont généralement le signe que vous pourriez avoir vos règles dans les 12 prochains mois environ.

Notez que si vos premières règles ne sont pas exactement rouge sang, c’est tout à fait normal. La première fois que vous aurez vos règles, elles pourront être roses ou marron. Il faut en effet plusieurs mois à votre corps pour s’habituer à ces changements et tout ce qui concerne donc vos règles, comme leur cycle menstruel, leur couleur, etc., n’est pas gravé dans le marbre.

## Combien de temps durent les règles ?
Les règles durent habituellement entre deux et sept jours, parfois un peu plus. Elles sont en général plus abondantes les trois premiers jours et plus légères à la fin. (Pour en savoir plus, reportez-vous à notre guide complet des [différentes phases de votre cycle menstruel](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/calculer-son-cycle-menstruel/).)

## Quelle est la fréquence des règles ?
Dans la plupart des cas, les règles n’arrivent pas exactement tous les 28 jours. Les premiers mois, vos règles seront de toute manière assez irrégulières et imprévisibles. Bien que la durée moyenne du cycle menstruel soit donc de 28 jours (d’où sa périodicité « mensuelle »), votre cycle menstruel pourrait en fait durer de 21 à 35 jours. Cela représente une fenêtre importante pour l’arrivée des règles, qui ne respecteront pas exactement le même calendrier chaque mois. Alors, ne paniquez pas si elles arrivent un peu plus tôt ou plus tard que prévu. Essayez d’utiliser un outil comme le [Calendrier menstruel Tampax](/fr-fr/calendrier-des-regles/) pour vous aider à dégager une tendance concernant votre cycle menstruel et à mieux vous préparer pour vos règles.

## Comment gérer les règles douloureuses ?
Les règles douloureuses sont comme les crampes partout ailleurs : un muscle se contracte trop fort ou trop vite, ce qui restreint le flux sanguin et provoque des douleurs. Lorsque c’est toutefois l’utérus qui se contracte, la douleur peut être encore plus intense et il n’est pas rare de se retrouver dans l’incapacité de faire quoi que ce soit pendant un moment.

Les coussins chauffants, les bains chauds et les analgésiques en vente libre peuvent vous aider à soulager la douleur, mais ils ne feront pas disparaître les crampes. Et même si cela ne vous semble pas la meilleure idée sur le moment, l’exercice peut aussi faire des miracles. Si vous avez d’autres effets secondaires liés aux règles (comme les ballonnements), consultez ce [guide](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/conseils-dhygiene-intime-femme/) qui fournit de nombreux conseils utiles pour vous sentir mieux pendant les règles.

## Pourquoi mes règles sont-elles en retard ?
Vos règles peuvent être en retard pour de nombreuses raisons. Peut-être que vous avez changé de régime alimentaire, que vous êtes stressée ou que vous avez été malade. Si vos règles n’arrivent pas du tout, cela peut être dû à une grossesse bien sûr, mais sachez toutefois que l’absence de règles pendant un cycle menstruel ne signifie pas obligatoirement que vous êtes enceinte. Des facteurs comme le [stress](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/le-stress-et-les-regles/), la nutrition ou encore une infection peuvent aussi retarder vos règles, voire empêcher leur apparition.

Si toutefois vous avez vos règles depuis un certain temps déjà, qu’elles sont encore irrégulières chaque mois et que vous êtes absolument sûre de ne pas être enceinte, peut-être devriez-vous consulter votre médecin pour vérifier qu’il n’y a pas de trouble sous-jacent ou autre problème médical.

## Comment arrêter mes règles ?
Certains contraceptifs hormonaux vous permettent de ne pas du tout avoir vos règles. À part cela, il n’existe pas de méthode sûre et éprouvée pour ne plus avoir ses règles (à part une grossesse et la ménopause, bien sûr).

## Comment déclencher mes règles ? 
Si vous voulez avoir vos règles plus tôt, par exemple pour partir en vacances sans devoir emporter toute une valise de tampons, il n’y a malheureusement rien que vous puissiez faire. Sauf raison médicale légitime, auquel cas votre médecin pourra vous aider, il n’y a pas moyen d’accélérer vous-même l’arrivée de vos règles. Vous trouverez sans doute de nombreux « remèdes naturels » pour déclencher vos règles sur Internet, mais ils ne reposent sur aucune preuve scientifique. Alors, pourquoi ne pas laisser faire la nature ?

Nos réponses à toutes vos questions sur les règles

# Conseils d’hygiène intime pour les femmes

__Qu’est-ce qu’un cycle « normal » ?__

Pour commencer, il n’y a rien de normal ou d’anormal, car toutes les femmes sont différentes. Ce qui est important, c’est de savoir ce qui est normal pour vous, et c’est précisément ce à quoi sert un calendrier menstruel. Tous les cycles sont uniques, mais entre la période prémenstruelle, la menstruation et l’ovulation, il y a certaines choses que nous avons toutes en commun :

__La période prémenstruelle__

C’est la période du redouté syndrome prémenstruel, dont les symptômes les plus courants incluent les maux de tête, les ballonnements, l’irritabilité et une fréquente envie de pleurer. En d’autres termes, le syndrome prémenstruel désigne cette envie pressante de s’affaler sur le canapé en jogging avec une réserve de glace au chocolat pour regarder une comédie romantique en pleurant. Nous sommes toutes passées par là. 

Les symptômes du syndrome prémenstruel se présentent souvent dans les trois jours qui précèdent les règles. Et si vous ne le saviez pas encore, notez que votre alimentation, la caféine et le stress peuvent les rendre plus intenses. 

Mais aussi pénibles et douloureux que puissent être ces symptômes, vous pouvez toutefois les soulager : 

- Réduisez drastiquement votre consommation de café 
- Prenez des analgésiques en vente libre 
- Utilisez une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude

__La menstruation__

C’est la phase de votre cycle à laquelle commencent les règles. Mais pourquoi saigne-t-on, au juste ? Comme votre ovule n’a pas été fécondé, la muqueuse utérine se décompose et est évacuée du corps, d’où les écoulements sanguins.

Voici trois choses qui pourraient vous intéresser sur la menstruation : 

- Les règles saines durent en général entre quatre et sept jours et sont plus abondantes les deux premiers jours.
- Le cycle moyen est de 28 jours, mais peut durer de 21 à 35 jours (pour calculer le vôtre, n’hésitez pas à utiliser notre calendrier menstruel). 
- Les saignements représentent en général entre 10 et 80 grammes, soit 1 à 6 cuillères à soupe (pas la peine de vérifier, mais c’est toujours bon à savoir quand on utilise des tampons). 

Si vous devez utiliser plus de six ou sept tampons réguliers par jour ou que vos règles durent plus de sept jours, allez voir votre médecin. 

__Le pic d’ovulation__

C’est le moment où vous ovulez et où la probabilité de tomber enceinte est la plus haute. Cette fenêtre de fertilité dure environ six jours. Dans un cycle de 28 jours, l’ovulation se produit généralement au 14e jour.

__Comment calculer son cycle menstruel__

Pour calculer votre cycle moyen, vous devez compter le nombre de jours entre vos règles sur plusieurs mois. Commencez à compter le premier jour de vos règles et arrêtez la veille de l’arrivée de vos règles suivantes. Vous obtiendrez le nombre de jours dans ce cycle menstruel. Procédez ainsi pour plusieurs cycles, puis additionnez le nombre total de jours et divisez le résultat par le nombre de cycles. Cela vous donnera le nombre moyen de jours dans votre cycle, qui vous permettra de facilement savoir quand arriveront vos prochaines règles.

Vous avez d’autres questions sur les règles ? Nous avons les réponses qu’il vous faut !

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Disons-le clairement, il n’y a pas grand-chose que vous puissiez prévoir concernant la puberté et la menstruation. Par exemple, vous ne pouvez pas savoir à quel âge vous aurez vos règles pour la première fois ni quel jour de la semaine elles arriveront.

La bonne nouvelle, c’est qu’il reste encore beaucoup de choses que vous pouvez contrôler. Vous pouvez par exemple influer sur comment vous vous sentez pendant vos règles. Vous pouvez vous sentir en pleine forme et débordante d’énergie plutôt que fatiguée et de mauvaise humeur. Voici donc quelques conseils pour vous aider à bien vivre vos règles :

__1.	Pratiquez une activité physique légère__
Les exercices à faible impact tels que les étirements, le yoga, la marche ou la [natation](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/peut-on-se-baigner-quand-on-a-ses-regles/) permettent de stimuler la circulation sanguine, ce qui réduit les crampes. Rester assise toute la journée ne peut faire qu’empirer les choses, tant sur le plan physique qu’émotionnel, alors sortez et faites de l’exercice. Même danser toute seule dans votre chambre est excellent pour vous remonter le moral et bouger un peu.

__2.	Retrouvez les plaisirs de la bouillotte__
Une bouillotte ou une simple bouteille d’eau chaude posée contre le ventre peut être très efficace si vous vous sentez misérable à cause des crampes. Cela permet de détendre les muscles et de soulager la douleur.

__3.	Buvez de l’eau et restez hydratée__
Cela peut sembler étrange que vous deviez boire plus d’eau lorsque vous vous sentez déjà gonflée et ballonnée, mais plus vous vous hydraterez, plus vous éliminerez facilement l’accumulation d’eau dans votre corps. Buvez 8 à 10 verres de 250 ml de liquide (de l’eau, du jus ou du lait) par jour pendant vos règles, en veillant à prendre une bouteille d’eau avec vous si vous sortez. Cela vous permettra de rester bien hydratée tout au long de la journée.

__4.	Privilégiez les aliments sains et frais__
Essayez de manger plus de fruits frais et de légumes verts. Fixez-vous l’objectif de manger au moins cinq portions de fruits et légumes par jour. Manger suffisamment d’aliments sains peut faire toute la différence et vous éloigner de ceux qui peuvent aggraver les symptômes des règles, comme les aliments riches en sel, en graisses ou en sucre, ainsi que le chocolat. Si vous avez des petites fringales, optez plutôt pour des carottes avec du houmous, des pommes avec du beurre de cacahuète ou un smoothie. Un autre avantage, c’est que les fruits et les légumes contiennent beaucoup d’eau. Vous faites donc le plein de bonnes choses et restez hydratée en même temps.

__5.	Évitez la caféine__
La caféine contribue à la rétention d’eau et peut accentuer les douleurs, les crampes et les ballonnements. Il est donc préférable d’arrêter lorsque vous avez vos règles. Sachez également qu’on ne trouve pas seulement la caféine dans le café et le thé. Il y en a également dans certaines boissons gazeuses et le chocolat. Pour remplacer le café ou le thé, pensez au soda au gingembre (le gingembre aide à calmer les maux d’estomac), aux tisanes (glacées) ou tout simplement à l’eau. Si vous avez une fringale de chocolat, préférez un petit morceau de chocolat noir à une barre chocolatée.

__6.	Dormez suffisamment__
Vous avez besoin de huit heures de sommeil par nuit, surtout quand vous avez vos règles. Si vous dormez suffisamment, vous vous sentirez plus fraiche et plus en forme au réveil.

__7.	Prenez des notes__
Être bien préparée est la meilleure défense quand on a ses règles. Un bon conseil consiste à marquer chaque mois la date de début de vos règles, leur durée, l’abondance du flux et les éventuels effets secondaires avant, pendant et après dans un [calendrier](/fr-fr/calendrier-des-regles/). Après quelques mois, vous pourrez sans doute observer des tendances qui vous aideront à vous préparer.

__8.	Utilisez une protection qui vous permet de rester active__
Pour vous sentir mieux, il est important de trouver des protège-slips, des serviettes hygiéniques et des tampons qui vous offrent une protection optimale, tout en répondant à vos besoins spécifiques. L’usage quotidien de protège-slips vous aide à vous sentir fraiche et préparée avant vos règles, tandis que les serviettes hygiéniques offrent une excellente protection pendant la menstruation, d’autant plus qu’il existe maintenant des serviettes incroyablement fines qui vous permettent de bouger en toute liberté. Si vous êtes très active, les [tampons](/fr-fr/la-verite-sur-les-tampons/questions-sur-lutilisation-dun-tampon/) sont la solution idéale, car il s’agit d’une protection interne. Choisissez le [degré d’absorption le plus bas](/fr-fr/tampons-tampax/tampax-compak/tampons-avec-applicateur-tampax-compak-leger/) dont vous avez besoin pour votre flux et assurez-vous d’en changer toutes les 4-6 heures. De nombreuses femmes combinent différents produits en fonction de leurs besoins particuliers, alors n’hésitez pas à expérimenter pour savoir ce qui fonctionne le mieux pour vous.

Nous espérons qu’avec ces quelques conseils, vos règles ne vous empêcheront plus de faire tout ce que vous aimez. Maintenant que vous savez comment gérer les désagréments liés aux règles, vous pourrez retrouver votre énergie et les petits plaisirs de la vie.


Comment bien vivre avec ses règles

Quels sont les causes et les symptômes de l'endométriose ?

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# Quels sont les causes et les symptômes de l'endométriose ?

## Quand devrais-je aller chez le médecin ou à l’hôpital pour des saignements abondants ?

Si vos règles abondantes correspondent aux symptômes décrits ci-dessus, aller consulter pour en savoir plus n’est sans doute pas une mauvaise idée. Et si jamais vous vous sentez physiquement faible à cause de règles hémorragiques, appelez votre médecin ou passez aux urgences, car la faiblesse ou la fatigue physique due aux règles est assez rare et pourrait indiquer un problème sous-jacent qu’il vous faudra faire examiner dès que possible.

Quand devrais-je aller chez le médecin ou à l’hôpital pour des saignements abondants ?

Le premier rendez-vous chez le gynécologue a tendance à soulever beaucoup de questions et de doutes dans l'esprit. Ne t’inquiètes pas, c'est tout à fait naturel ! Très souvent, les nouvelles situations impliquent la peur de l'inconnu. Avant d'entrer dans le cabinet, renseigne-toi sur l'examen gynécologique et sur ce qui t’attend lors du premier rendez-vous chez le gynécologue.

__Table des matières :__
<ul>
  <li><a href="#a_quel_âge_faut-il_prendre_son_premier_premier_rendez-vous_chez_le_gynécologue_?">A quel âge faut-il prendre son premier rendez-vous chez le gynécologue ?</a></li>
  <li><a href="#à_quoi_dois-je_mattendre_lors_de_mon_premier_rendez-vous_chez_le_gynécologue_?">À quoi dois-je m’attendre lors de mon premier rendez-vous chez le gynécologue ?</a></li>
  <li><a href="#comment_se_passe_le_premier_rendez-vous_chez_le_gynécologue_?">Comment se passe le premier rendez-vous chez le gynécologue ? </a>
  <ul>
      <li><a href="#lexamen_général">L’examen général</a></li>
      <li><a href="#des_questions_intimes_mais_essentielles">Des questions intimes, mais essentielles</a></li>
      <li><a href="#lexamen_pelvien">L’examen pelvien</a></li>
    </ul>
    </li>
  <li><a href="#comment_se_préparer_à_une_visite_chez_le_gynécologue">Comment se préparer à une visite chez le gynécologue ?</a></li>
  <li><a href="#trucs_et_astuces_pour_vous_détendre_pendant_votre_premier_RDV_chez_le_gynécologue">Trucs et astuces pour vous détendre pendant votre premier RDV chez le gynécologue</a></li>
  <li><a href="#quelle_est_la_fréquence_des_examens_gynécologiques_?">Quelle est la fréquence des examens gynécologiques ?</a></li>
</ul>

<h2 id="a_quel_âge_faut-il_prendre_son_premier_premier_rendez-vous_chez_le_gynécologue_?">A quel âge faut-il prendre son premier rendez-vous chez le gynécologue ?</h2>

Tu te demandes à quel âge tu dois effectuer le premier examen gynécologique ? Les experts indiquent qu'il est préférable d'attendre les premières règles. La période appropriée se situe donc généralement entre 12 et 15 ans. Toutefois, si tu observes chez toi des signes inquiétants ou des troubles, tu peux te rendre à la première consultation gynécologique avant l'apparition de tes règles. Cependant, il est important de le faire au plus tard avant le début des rapports sexuels. Le gynécologue évaluera non seulement la santé de ton système reproductif, mais t’aidera également à choisir la bonne méthode de contraception.

Lire aussi : [Tout savoir sur les premières règles : questions et réponses](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/les-premieres-regles-questions-et-reponses/)

<h2 id="à_quoi_dois-je_mattendre_lors_de_mon_premier_rendez-vous_chez_le_gynécologue_?">À quoi dois-je m’attendre lors de mon premier rendez-vous chez le gynécologue ?</h2>

Lors de la première consultation gynécologique, tu peux t’attendre à un entretien plus long avec le médecin, qui te posera des questions importantes. Il est conseillé de réfléchir aux réponses à l'avance et même d'en écrire quelques-unes sur une feuille de papier pour éviter tout stress inutile. Le premier rendez-vous chez le gynécologue s'accompagne généralement d'un examen. Toutefois, selon la situation, il peut prendre une tournure légèrement différente. Comment se passe un examen gynécologique ? On te demandera de t’installer dans le fauteuil de gynécologie, puis le médecin examinera tes organes génitaux externes et évaluera leur structure. Si nécessaire, il effectuera également un examen gynécologique interne à l'aide d'un spéculum. Si tu as déjà commencé à avoir des rapports sexuels, tu peux également t’attendre à une cytologie, c'est-à-dire à un frottis du col de l'utérus.

<h2 id="comment_se_passe_le_premier_rendez-vous_chez_le_gynécologue_?">Comment se passe le premier rendez-vous chez le gynécologue  ? </h2>

La première visite chez le gynécologue peut généralement être divisée en deux parties déjà mentionnées. La première consiste à parler à un médecin, la seconde à effectuer un examen gynécologique. À quoi peux-tu t’attendre exactement et comment se passe un examen gynécologique ?

<h3 id="lexamen_général">L’examen général</h3>

Le médecin procèdera au début à un examen de routine : ton taille, ton poids et ton pression artérielle. Il examinera également ton ventre et ton poitrine, et il est possible qu’il te demande de lui fournir un échantillon d’urine, c’est tout à fait normal. Cela pourra te paraître un peu étrange au début, mais cet examen général ne durera que quelques secondes.

<h3 id="des_questions_intimes_mais_essentielles">Des questions intimes, mais essentielles</h3>

Prépare-toi à répondre à un grand nombre de questions pendant une première consultation gynécologique : tes antécédents médicaux, les changements récents dans ton état de santé, le premier jour de tes dernières règles, etc. Essaie de te souvenir de cette date ou utilise un calendrier de suivi des règles comme le [calendrier des règles Tampax](/fr-fr/calendrier-des-regles/). Attens-toi ensuite à ce que les questions deviennent un peu plus personnelles. Garde toutefois en tête que le médecin n’est pas là pour te juger. Son seul objectif est de prendre soin de TON corps le mieux possible. Il pourra te demander, par exemple, si tu es sexuellement active et si tes règles sont régulières ou non. Tu devrais ensuite pouvoir lui poser les questions qui t’intéressent.

<h3 id="lexamen_pelvien">L’examen pelvien</h3>

Prends une grande inspiration, car voici la deuxième partie de l’examen gynécologique : l’examen pelvien. Le médecin te demandera de t’allonger sur le dos et de mettre tes pieds dans les étriers (ça ressemble un peu à des pédales de vélo !) Il s’assiéra ensuite à tes pieds. C’est gênant, c’est vrai, mais il doit voir ce qui se passe entre tes jambes pour s’assurer que tu es en bonne santé.

Après avoir observé ton vulve, le médecin insèrera un spéculum pour commencer l’examen pelvien. Un spéculum n’a rien de compliqué. Il s’agit d’un outil qui lui permet d’observer la paroi vaginale et le col de l’utérus. Il peut être en plastique ou en métal. S’il est en métal, il est possible qu’il soit froid. Tu peux demander au médecin de le passer sous l’eau chaude. Tu sentiras une légère pression lors de l’insertion. Il est possible que tu ressentes d’abord une gêne, mais tu ne devrais pas avoir mal. Rappelle-toi que plus tu es détendue, plus tes muscles seront décontractés et plus votre rendez-vous chez le gynécologue se passera bien.

<h2 id="comment_se_préparer_à_une_visite_chez_le_gynécologue">Comment se préparer à une visite chez le gynécologue ?</h2>

Attends-toi le premier rendez-vous chez le gynécologue ou prévoie-toi un autre examen ? La base est une bonne préparation ! Commence par prendre rendez-vous quelques jours après la fin de tes saignements, car les règles ne sont pas le meilleur moment pour consulter un médecin. Dans le doute, tu peux consulter, mais l’examen gynécologique ne sera pas très agréable. De plus, il ne sera pas possible de faire une cytologie à ce moment-là. Pendant tes règles, ne prends donc rendez-vous que pour des consultations urgentes.

Il n'est pas nécessaire de se raser spécifiquement avant la première consultation gynécologique ou encore pour un rendez-vous de suivi. Il s'agit d'une question individuelle qui dépend entièrement de ta décision. Cependant, il est important que tu prennes soin de [l'hygiène de tes zones intimes](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/conseils-dhygiene-intime-femme/). Le jour de ta visite, ne te laves pas abondamment ; une toilette normale suffit. Sinon, tu risques de rincer les pertes vaginales, qui constituent un indice précieux pour le médecin. Pour la même raison, n'utilise pas non plus de produits cosmétiques qui modifient l'odeur vaginale.  Vide ta vessie avant le début de l'intervention et abstiens-toi de toute activité sexuelle pendant les 48 heures qui précèdent l’examen pelvien chez la femme.

<h2 id="trucs_et_astuces_pour_vous_détendre_pendant_votre_premier_RDV_chez_le_gynécologue">Trucs et astuces pour te détendre pendant ton premier RDV chez le gynécologue</h2>

Tu sais déjà comment se passe un examen gynécologique et comment t’y préparer. C'est le moment de te donner quelques précieux conseils qui te seront certainement utiles lors du premier rendez-vous chez le gynécologue en tant qu’ado. Ils sont également utiles lorsque vous êtes confronté à une visite d'inspection avec examens gynécologiques chez la femme.

- Tu peux porter une jupe ou une chemise plus longue pour vous sentir plus à l'aise. Si tu l'oublies, demande à votre gynécologue une jupe spéciale jetable.
- Essaie de faire pipi avant d'entrer dans le cabinet - l'examen avec une vessie vide sera plus facile et plus agréable.
- Demande à ton médecin de t’expliquer ce qu’il fait à chaque étape pour que rien ne te prenne par surprise. 
- Si les étriers sont durs, froids ou inconfortables, remets tes chaussettes ou demande au médecin de mettre une couverture par-dessus.
- Certaines filles apportent un miroir pour voir et suivre ce qui se passe. Apporte votre casque ou tes écouteurs ! Si tu es vraiment nerveuse, écouter ta chanson préférée t’aidera à te détendre pendant l’examen.

Essaie également de te sentir à l'aise pendant la première visite chez le gynécologue. Le médecin fait ce genre d’examen TOUT le temps. Il n’y a aucun mal à lui faire part de ta gêne.

<h2 id="quelle_est_la_fréquence_des_examens_gynécologiques">Quelle est la fréquence des examens gynécologiques ?</h2>

Les experts s'accordent à dire que les examens gynécologiques chez la femme devraient être effectués régulièrement. Les visites systématiques augmentent considérablement les chances de détecter rapidement un éventuel cancer et de mettre en place un traitement. Ils te permettent également de surveiller ta santé en temps réel, ce qui réduit le risque d'apparition d'un problème plus important.

À quelle fréquence devrais-toi effectuer un examen gynécologique ? Si tu es en bonne santé et n'observe aucun trouble, tu peux le faire une fois par an. Toutefois, des visites de suivi tous les 6 mois sont souhaitables. Si tu remarques des signes inquiétants chez toi, n'attends pas et consulte immédiatement ton médecin. Peu importe que tu aies déjà eu ton premier rendez-vous chez le gynécologue ou que tu t’y prépares. N'oublie pas que le fait de négliger une infection mineure peut conduire à une vaginite grave ou à une autre maladie désagréable.

Encore un peu effrayée à l’idée de ton premier rendez-vous chez le gynécologue ? Tu peux aussi jeter un œil à l’article [Questions sur les règles](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/questions-sur-les-regles/), qui contient une mine d’information.

Comment faire l’amour pendant ses règles ? Est-ce que c’est sans risque ? Nous avons créé pour vous un petit guide des questions les plus fréquemment posées.

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# Comment dire à sa mère qu'on a ses règles

Si vous vous demandez comment expliquer les règles à sa fille ou à quel âge parler des règles, voici quelques conseils qui pourraient vous aider.

## Trouvez le bon moment

Si votre fille commence à se montrer curieuse, c’est sans doute le meilleur moment pour parler avec elle de la puberté et de ses premières règles. À huit ans ou plus, il est possible qu’elle observe déjà des changements dans son corps et qu’elle se pose des questions. La période de la puberté peut être difficile pour les parents. La petite fille qui vous suppliait de lui lire une histoire à l’heure du coucher et de la border veut maintenant discuter avec ses copines et qu’on la laisse tranquille. Les sorties que vous aimiez faire ensemble deviennent soudainement des corvées et vous ne pouvez plus entrer dans sa chambre sans invitation.

Cela n’a rien de personnel, rassurez-vous. Ce qui vous semble étrange ou même provocateur n’est sans doute rien d’autre que sa façon de s’adapter aux changements qu’entraîne la puberté. Et bien que les préados veuillent être indépendantes, elles dépendent encore de vous pour bien des choses, qu’elles s’en rendent compte ou non. Alors, restez ouverte au dialogue. La pire chose à faire serait de cesser de l’écouter.

## Connaître les bases

Pour savoir comment [expliquer les premières règles](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/anecdote-sur-les-premieres-regles/) à sa fille, il faut d’abord bien comprendre que toutes les filles sont différentes. Si les premières règles arrivent chez certaines dès 8 ans, d’autres attendront leurs 16 ans pour enfin les avoir. Lorsque le moment est venu, l’hypophyse, une glande de la grosseur d’un pois située près du cerveau, déclenche la puberté en signalant au corps de libérer des messagers chimiques appelés hormones. Ces hormones stimulent alors la croissance et le développement des organes reproducteurs, ainsi que d’autres changements qui surviennent dans le corps. Une hormone sécrétée par l’hypophyse incite les ovaires à produire de l’œstrogène, qui est responsable du développement sexuel primaire. Lorsque votre fille commence à ovuler, elle peut tomber enceinte.

Les niveaux croissants d’hormones peuvent également entraîner les sautes d’humeur typiques de l’adolescence, mais gardez en tête que ces hauts et ces bas sont aussi difficiles à vivre pour votre fille qu’ils le sont pour vous. Alors, montrez-vous patiente.

## Sachez à quoi vous attendre

Toutes les filles s’inquiètent de l’arrivée de leurs premières règles. Elles se demandent quand elles arriveront, si elles seront abondantes ou non, s’il est normal qu’elles ne soient pas encore arrivées ou encore si c’est douloureux. La chose la plus importante que vous devez lui faire comprendre, c’est qu’il n’y a rien de normal ou d’anormal. Toutes les filles sont différentes. Afin de la rassurer, voici plusieurs autres symptômes de la puberté qui pourront vous aider si vous vous demandez comment expliquer les premières règles à votre fille :

-	Le développement des seins : les seins deviennent plus pleins et plus ronds, puis les mamelons et les aréoles deviennent plus foncés. Les seins des filles se développent souvent de manière inégale, surtout au début. Alors, expliquez-lui bien qu’elle ne doit pas s’en inquiéter.
-	Les poils pubiens : des poils commencent à apparaître dans la région pubienne et deviennent en général plus épais et frisés plus tard au cours de la puberté.
-	La poussée de croissance : à 15 ans, votre fille peut s’attendre à ce que sa taille et son poids augmentent. Si ce n’est pas le cas, allez consulter un médecin.
-	Les pertes vaginales : votre fille s’inquiétera peut-être en trouvant pour la première fois des taches blanches ou jaunes dans ses sous-vêtements. Encore une fois, rassurez-la en lui expliquant que c’est tout à fait normal. À moins qu’elle ne ressente également des démangeaisons vaginales ou une irritation, ou que ses pertes vaginales sentent mauvais, elle n’a pas à s’inquiéter d’une éventuelle infection. Les pertes vaginales sont habituellement un signe que les premières règles arriveront au cours de l’année suivante. Pendant ce temps, vous pouvez lui conseiller de porter des  Always Dailies pour se sentir propre et au sec, voire de mettre une serviette hygiénique et un slip de rechange dans son sac, juste au cas où ses règles arriveraient.
-	Les poils aux aisselles : il s’agit d’un changement qui survient typiquement vers la fin de la puberté. De nombreuses filles n’ont pas de poils sous les aisselles jusqu’à ce qu’elles aient leurs premières règles.
-	La menstruation : la plupart des filles ont leurs premières règles entre 12 et 13 ans. Mais l’horloge biologique diffère pour chacune, et il est normal d’avoir ses règles dès 8 ans et jusqu’à 16 ans. Si votre fille n’a toujours pas ses règles à cet âge, allez consulter un médecin.

La puberté amène également d’autres surprises dont vous vous souviendrez peut-être. Votre fille n’est plus une enfant, il est donc temps de lui parler d’un déodorant puisque ses glandes sudoripares deviennent plus actives. Des hormones plus actives et les glandes sébacées peuvent également entraîner de l’acné, surtout sur le visage et le dos. Emmenez-la au besoin à la pharmacie pour acheter une crème contre l’acné. L’hygiène féminine est enfin très importante. Pour éviter d’éventuelles infections, expliquez-lui l’importance de régulièrement laver ses parties intimes et comment procéder.

Alors, [serviettes ou tampons](/fr-fr/la-verite-sur-les-tampons/tampons-ou-serviettes/) ? Nous avons la solution !


Comment expliquer les premières règles à sa fille ?

À propos

Qu’est-ce qu’une mycose vaginale ? Comment éviter et traiter les mycoses vaginales ? Voici donc tout ce que vous devez savoir sur les mycoses vaginales.

Mycose vaginale causes, symptômes et traitement

# Comment savoir si l’on a une mycose vaginale : causes et symptômes

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ADP - Nos réponses à toutes vos questions sur les règles

Si les règles sont à première vue quelque chose d’assez simple, la réalité est plus complexe. Nous répondons ici aux questions les plus courantes sur les règles.

Questions sur les règles 

Vous avez remarqué de petites traces de sang avant la date prévue dans vos sous-vêtements ? Pas de panique ! Il peut y avoir de nombreuses raisons qui font que vos [règles sont en avance](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/questions-sur-les-regles/) et elles sont toutes normales, alors ne vous inquiétez pas. Pour en savoir plus, découvrez les cinq principales causes des règles en avance ci-dessous : 

__1. Vous avez changé de régime alimentaire ou de routine d’exercice__

L’alimentation et l’exercice physique affectent vos hormones, qui elles-mêmes contrôlent votre cycle menstruel. Si vous avez récemment commencé un nouveau régime alimentaire ou une nouvelle routine d’exercice, cela peut faire arriver vos règles en avance. Une importante prise ou perte de poids peut aussi modifier vos niveaux d’hormones de manière significative et perturber votre cycle menstruel. 

__2. Vous êtes stressée__ 

Le [stress](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/le-stress-et-les-regles/) s’accompagne de nombreux changements chimiques dans votre corps et constitue une cause fréquente à l’arrivée de vos règles en avance. Notez toutefois que le stress peut aussi être la cause d’un retard de règles. C’est juste un signe que votre corps réagit à ce qui vous arrive.

__3. Vous avez changé de routine__

Tout changement important dans votre routine quotidienne (par exemple un voyage ou des vacances) peut modifier la manière dont votre corps régule les hormones. Il en va de même pour votre sommeil. Si vous avez récemment apporté des changements drastiques à vos horaires de sommeil, cela peut également affecter les hormones qui contrôlent votre cycle menstruel et provoquer l’arrivée de vos règles plus tôt que prévu. Tout rentrera dans l’ordre dès que vous aurez retrouvé un rythme régulier.

__4. Vos règles ne sont pas encore régulières__

Si vous avez récemment commencé à avoir vos règles, il est plus probable que vos cycles soient irréguliers et que vos règles arrivent en avance. C’est parce que les hormones qui contrôlent votre cycle menstruel sont nouvelles pour votre corps et qu’il ne les maîtrise encore pas très bien. Il faut à certaines filles plus d’un an pour avoir un cycle régulier. En attendant, ne vous inquiétez pas si vos règles sont en avance ou en retard d’une semaine.

__5. Ce ne sont pas vos règles, mais du spotting__ 

Une autre raison pour laquelle vos règles pourraient être en avance est qu’en fait il ne s’agit pas de vos règles. Si vos règles semblent être en avance et qu’elles sont très légères, il pourrait en fait simplement s’agir de spotting. Le spotting désigne les petites traces de sang rose ou marron que vous pourriez parfois remarquer sur vos sous-vêtements ou le papier toilette lorsque vous vous essuyez. C’est suffisant pour laisser une petite tâche, mais pas pour nécessiter un tampon ou une serviette hygiénique. De nombreuses femmes ont de légers saignements pendant l’ovulation (la libération d’un ovule par les ovaires), qui se produit en plein milieu du cycle menstruel, ou environ deux semaines avant la date prévue des règles. D’autres ne font du spotting que juste avant leurs règles. 

## Que signifient les règles en avance ?

Avoir ses règles en avance indique en général un léger déséquilibre hormonal. Les fluctuations hormonales d’un mois à l’autre sont courantes et généralement anodines, surtout si vous venez juste de commencer à avoir vos règles.

## Comment ne pas être prise au dépourvu en cas d’arrivée des règles en avance ? 

Pour éviter de tacher leurs sous-vêtements à cause d’un spotting ou de règles en avance, de nombreuses filles commencent à porter des protections quelques jours avant l’arrivée prévue de leurs règles, comme les protège-slips ALWAYS Dailies Fresh & Protect. De cette manière, si leurs règles arrivent un peu plus tôt que prévu, elles sont quand même protégées.

Vous pouvez également garder un tampon Tampax sous la main pour ne pas être prise au dépourvu quand vos règles arrivent. Les [Tampax Pearl Compak](/fr-fr/tampons-tampax/tampax-pearl-compak/) sont petits et tiennent parfaitement dans un sac. Ils sont par ailleurs dotés de la technologie LeakGuard pour offrir 100 % de protection contre les fuites. Ainsi, la prochaine fois que vous aurez vos règles une semaine en avance, vous pourrez continuer à faire ce dont vous avez envie sans avoir peur d’un accident embarrassant. C’est 100 % gagnant !

Pourquoi mes règles sont-elles en avance ? Quelles sont les causes courantes des règles en avance ?

Mettre un tampon

A Gynecologist Busts 9 Common Myths About Tampons

ADP - Influence du stress sur le cycle menstruel

Influence du stress sur le cycle menstruel

# Cotton Protection

Tu vas à la piscine ou prévois de te baigner dans la mer, mais tu attends tes règles d'une minute à l'autre ? Il faut dire que se baigner avec ses règles est un sujet qui suscite beaucoup de doutes chez les femmes. Contrairement à ce que l'on pense, règles et piscine est une bonne idée ! Tu n’es pas obligé d’y renoncer si tu as envie de nager. Toutefois, il vaut la peine de bien s'y préparer.

__Table des matières :__
<ul>
  <li><a href="#peut-on_aller_à_la_piscine">Peut-on aller à la piscine et nager pendant les règles ?</a></li>
  <li><a href="#comment_se_baigner_avec_ses_règles">Comment se baigner avec ses règles ?</a></li>
  <li><a href="#astuce_pour_se_baigner_avec_ses_règles">Astuce pour se baigner avec ses règles</a>
    <ol>
      <li><a href="#porte_toujours_un_tampon_pour_aller">Porte toujours un tampon pour aller à la piscine ou e baigner pendant tes règles</a></li>
      <li><a href="#aie_de_quoi_te_protéger_à_portée_de_main">Aie de quoi te protéger à portée de main (surtout pour aller te baigner pendant tes règles)</a></li>
      <li><a href="#vaincs_lacné_causée_par_les_règles">Vaincs l’acné causée par les règles</a></li>
      <li><a href="#évite_les_ballonnements_et_les_crampes">Évite les ballonnements et les crampes</a></li>
	</ol>
	</li>
  <li><a href="#quels_sont_les_mythes_qui_circulent">Quels sont les mythes qui circulent autour du thème piscine et règles ?</a></li>
  <li><a href="#que_faut-il_emporter_à_la_plage">Que faut-il emporter à la plage ou à la piscine pendant les règles ?</a></li>
</ul>

Tu vas à

The Truth About Period Sex

__Le stress et les règles__

Par la Dre Christina Matera

## Influence du stress sur le cycle menstruel

Il est très commun pour les femmes de vivre du stress pendant le cycle normal de l'ovulation. Il n'est pas rare (et c'est d'ailleurs presque prévisible) qu'il y ait des fluctuations (parfois subtiles, parfois non) dans les menstruations. Il est bien connu que le taux de fécondité diminue pendant les famines et les guerres. Il n'est toutefois pas nécessaire de vivre des événements aussi tragiques pour constater des changements dans ses menstruations. De nombreuses femmes constatent que leurs saignements sont irréguliers, imprévisibles ou retardés lorsqu'elles traversent des périodes particulièrement difficiles comme des dates butoirs à l'école ou au travail, des maladies ou des deuils. Le stress physique comme l'exercice intense et répété ou une perte de poids excessive vient souvent interrompre le cycle menstruel normal des femmes. Il est même possible que les règles ne recommencent pas avant que la stabilité et la tranquillité ne soient de retour.

## Le stress déclenche les règles

Il peut sembler curieux que les ovaires répondent aux problèmes émotionnels et physiques. Ce n'est toutefois pas très étonnant quand on sait que le cycle ovarien mensuel est stimulé par un système bien réglé qui se trouve à l'extérieur de l'ovaire, dans une petite région du cerveau appelée hypothalamus. Cette région clé reçoit de l'information de nombreuses parties du corps ainsi que de l'environnement qui entoure ce dernier. Elle agit comme un poste central en recevant et en organisant une tonne d'informations à laquelle elle répond en donnant des instructions au corps sur la façon de réagir à tous ces stimuli. L'hypothalamus fonctionne aussi comme un service de traduction qui aide à déchiffrer les deux principales formes de communication du corps: le système nerveux et le système hormonal (endocrinien). L'information, sous la forme d'activité neuronale électrique et d'hormones circulantes, est reçue par l'hypothalamus avant d'être traitée et relayée vers d'autres parties du cerveau et du corps pour que le corps sache comment y répondre. L'organisation de l'hypothalamus place la reproduction parmi les stimuli internes et externes. La reproduction n'est, par conséquent, permise que si le corps est dans un environnement stable, sécuritaire et sain. Si le corps perçoit que la femme n'est pas physiquement ou émotionnellement capable de traverser une grossesse et de prendre soin d'un enfant dépendant et demandant, l'hypothalamus arrête le cycle d'ovulation.

## Le stress bloque les règles

[Les règles](/fr-fr/la-sante-et-les-regles/comment-bien-vivre-avec-ses-regles/) peuvent être retardées par le stress et une femme peut aussi ne plus avoir de menstruation du tout à cause du stress. Les symptômes prémenstruels si redoutés disparaissent souvent lorsque l'ovulation est interrompue. Le corps de chaque femme répond au stress d'une manière qui lui est propre. Il est donc impossible de prévoir ce qui arrivera. Heureusement, quand le stress disparaît et que tout retourne à la normale, il en va de même pour l'ovulation et la fécondité.

Mis à part le désagrément des saignements imprévisibles, le chamboulement de l'ovulation normale peut entraîner de l'anémie (en cas de saignements abondants) et de l'infertilité. Si le système est dérangé au point que les ovaires ne produisent plus d'estrogène, et si cette condition se poursuit sur une longue durée, la femme peut voir la densité de ses os diminuer et risquer de souffrir d'ostéoporose. Ce processus adaptatif, qui aide le corps à rediriger temporairement son attention et son énergie vers des éléments plus urgents, peut entraîner des problèmes si la situation persiste.

## Comment lutter contre les effets du stress sur le cycle menstruel 

Heureusement, comprendre le fonctionnement du système reproducteur permet d'offrir des traitements pour minimiser certains des problèmes qui surgissent quand le système va de travers. La pilule contraceptive peut, par exemple, régulariser le flux menstruel en augmentant le taux d'estrogène. Elle peut, bien sûr, n'être utilisée que temporairement en attendant que la situation se stabilise. La médecine moderne propose aussi d'autres moyens de survivre aux événements stressants en attendant que les choses se replacent. Les médecines non traditionnelles, comme la méditation, le massage, l'acupuncture et l'herboristerie peuvent aussi aider à gérer le stress et à rééquilibrer le corps et l'esprit.

Can stress affect your period? 

ADP - Premier rendez-vous gynécologue

Premier rendez-vous gynécologue

Le premier rendez-vous chez le gynécologue a tendance à soulever beaucoup de questions et de doutes dans l'esprit.  À quoi pouvez-vous vous attendre exactement ?