Syndrome du Choc Toxique (SCT) : symptômes et traitement

Le syndrome du choc toxique est une maladie infectieuse rare – ne touchant qu’1 personne sur 1 million chaque année - mais potentiellement mortelle. Il est causé par une bactérie, le plus souvent par le Staphylococcus aureus, mais aussi par le streptococcus. Les femmes sont plus susceptibles de développer le syndrome du choc toxique au cours de leurs règles. Si vous voulez savoir ce qu’est un choc septique et quelles sont les causes et les symptômes du syndrome du choc toxique (SCT) : voici quelques informations qui devraient vous aider à y voir plus clair !

Table des matières :

Le syndrome du choc toxique connu aussi sous la forme abrégée SCT, est une infection rare, mais grave causée par une souche de la bactérie Staphylococcus aureus. Le staphylocoque doré produit une toxine TSST-1 qui est la principale cause des symptômes du SCT.

Il est important de noter que ce sont des bactéries qu’on peut trouver habituellement sur la peau, dans les narines, les aisselles et le vagin qui ne présentent pourtant aucun danger pour la santé. Cependant, dans certaines circonstances, notamment lorsque le système immunitaire chez certains organismes n’est pas suffisamment développé pour protéger contre ce type de bactérie, la toxine peut se diffuser dans l’organisme de manière incontrôlée en agissant comme un poison. La toxine pénètre alors dans la circulation sanguine et attaquent différents organes (choc) en provoquant une maladie grave. Tant que l’organisme synthétise un nombre suffisant d’anticorps contre cette toxine, la bactérie persiste sans que nous nous en apercevions. Cependant, il arrive que les performances de notre système immunitaire s’affaiblissent pour diverses raisons. C’est alors que l’effet de la toxine peut s’avérer mortel.

Qu'est-ce qu’un choc septique ? Le choc septique est un état critique d’insuffisance circulatoire aiguë provenant d’une infection bactérienne dans le sang, répandu au point de créer une réaction grave et potentiellement mortelle du corps.

Le choc septique survient généralement lorsque le système immunitaire est affaibli et constitue souvent une complication d’infections organiques majeures, telles que :

• Pneumonie ;
• Infections des voies urinaires ;
• Infections bactériennes post-traumatiques ;
• Infections bactériennes chirurgicales ;
• Avortement.

Le syndrome du choc toxique (SCT) touche principalement les femmes en âge de procréer, mais aussi les hommes, les enfants et les femmes ménopausées. Il est important de rappeler que le SCT n'est pas une maladie transmissible. Il ne se transmet pas d'une personne à l'autre. Le fait d’attraper une fois cette maladie ne garantit pas une immunité totale, par conséquent le risque de réapparition de cette dernière est possible.

Les causes du syndrome du choc toxique peuvent être :

• L’utilisation de tampons ou de coupes menstruelles.
• L’utilisation de moyens de contraception mécaniques (éponges vaginales, stérilets, préservatifs).
• Une infection provoquée par Staphylococcus aureus.
• Infection provoquée par Staphylococcus aureus.
• Des plaies opératoires.
• Une faible pression artérielle.
• Des affections et blessures de la peau, plaies chirurgicales, brûlures, engelures.

Le syndrome du choc toxique (SCT) est provoqué par une bactérie appelée Staphylococcus aureus qu’on peut trouver habituellement dans le corps humain. L’infection est provoquée par la toxine nocive qui est libérée par les souches de la bactérie. Le syndrome du choc toxique peut être aussi causé par une autre bactérie, notamment le streptocoque du groupe A (GAS). Elle est souvent à l’origine des infections de la gorge.

Trouvez plus d’informations dans la vidéo

Le syndrome du choc toxique est causé par des bactéries, en particulier le staphylocoque doré, et non par les tampons. Dans les années 1980, le SCT est devenu connu parce qu'il était souvent associé à des tampons trop absorbants, qui d’ailleurs ont été retirés du marché. Il faut savoir qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser un tampon pour contracter le SCT. Vous pouvez aussi l’attraper en utilisant des serviettes ou des coupes menstruelles, ou même en n’utilisant aucune protection. Tout le monde peut contracter le SCT. Même les hommes et les enfants peuvent contracter le SCT. Seulement la moitié des infections par le SCT est due à la menstruation. Les piqûres d’insectes, les infections cutanées et les interventions chirurgicales sont d’autres causes de développement du SCT.

Heureusement, le syndrome du choc toxique est rare.

Les personnes qui sont les plus susceptibles d’être infectés par le syndrome sont celles dont le système immunitaire ne fonctionne pas correctement ainsi que les enfants chez qui le système immunitaire n’est pas complètement développé. En outre, la baisse de l’immunité observée chez les femmes pendant les règles les rend plus vulnérables face aux infections. Le sang constitue un terrain très favorable pour la prolifération des bactéries qui peuvent se trouver dans le tractus génital.

Le syndrome du choc toxique peut se manifester par les symptômes similaires à la grippe. Bien qu’ils puissent varier d'une personne à l'autre, les symptômes les plus fréquents sont les suivants :

• Forte fièvre (plus de 38,9° C)
• Douleurs corporelles ou articulaires
• Nausées et/ou vomissements
• Diarrhée
• Vertiges, évanouissement ou confusion
• Parfois, éruption cutanée
• Tachycardie (accélération du rythme cardiaque)
• Diminution de la pression systolique
• Tachypnée (respiration accélérée et superficielle)
• Anxiété
• Exfoliation de l’épiderme : qui apparait en particulier sur la paume des mains (interne) et la plante des pieds dans les 1 à 2 semaines suivant les premiers symptômes du syndrome du choc toxique
• Mucosité : pharynx, nez, conjonctive, vagin (démangeaisons, brûlures, douleur locale)

Si, après avoir inséré un tampon, vous ne vous sentez pas bien et vous présentez certains des symptômes ci-dessus, vous devriez retirer immédiatement votre tampon, consulter un médecin et dire à la personne qui vous accompagne ou au professionnel de santé que vous craignez d’avoir les symptômes du syndrome du choc toxique.

Le syndrome du choc toxique provoque une infection de l'organisme causée par une toxine bactérienne. Pour diagnostiquer le choc toxique, le médecin explorera en premier temps les symptômes. Il pourra ensuite effectuer des examens comme des analyses de sang, une radiographie pulmonaire, un ECG et, pour les femmes, un examen gynécologique.

Bien que le SCT soit grave, il est très facile à traiter, surtout s’il est pris en charge rapidement. L’une des plus fréquentes erreurs commises est d’ignorer les symptômes et d’attendre trop longtemps avant de consulter un médecin. Le traitement du syndrome du choc toxique doit être mis en place rapidement.

En cas de suspicion de syndrome du choc toxique posé, le patient doit être hospitalisé et suivre une thérapie antibiotique prescrite dans le cas de ce type d’infections. Certains patients peuvent présenter aussi un manque d'oxygène dans le sang (saturation en oxygène) et avoir besoin de suivre des séances d’oxygénothérapie. D’autres types de traitement des symptômes du syndrome du choc toxique existent notamment :

• Examen de la tension artérielle,
• Fluidothérapie,
• Dialyse, en cas d’insuffisance rénale,
• Interventions chirurgicales (en cas de nécessité d’enlèvement du tissu infecté).

Même si le SCT est considéré comme une maladie rare, il est important de suivre quelques recommandations permettant de réduire les facteurs de risque de cette maladie, à savoir :

• Utilisez toujours des tampons au niveau d’absorption le plus faible possible afin de mieux gérer votre saignement. Si en retirant le tampon vous ressentez une douleur, privilégiez une taille petite.
• Changez votre tampon régulièrement aussi souvent que recommandé sur l’emballage.
• Lavez-vous bien les mains avant et après l’application d’un tampon.
• N’utilisez jamais plus d’un tampon à la fois.
• Prenez soin de votre hygiène intime.
• Prenez connaissance des symptômes du SCT mentionnés ci-dessus et consultez immédiatement un médecin si vous présentez l’un de ces symptômes.
• Pour réduire le risque de SCT lié à l’utilisation des tampons, alternez si possible les tampons et les serviettes menstruelles.
• Toute plaie et brûlure doit être traitée avec soin et en cas de signes d’infection tels que gonflement, rougeur ou plaie suinte, consultez immédiatement un médecin.

Dans la vidéo qui suit et qui a été réalisée avec un gynécologue, nous vous proposons de distinguer le vrai du faux sur le choc toxique.

Le choc toxique est-il lié à la composition d'un tampon ? Ou est-ce une bactérie qui cause le choc toxique ? L’utilisation d’un tampon augmente-t-elle le risque de contracter le syndrome du choc toxique ? Voici la réponse de l’expert en video.

Le Syndrome du Choc Toxique (SCT) est une affection rare mais grave qui a été étudiée depuis de nombreuses années et dont les résultats des recherches ont été publiées dans de nombreuses revues médicales et scientifiques. Le SCT est causé par la bactérie Staphylococcus aureus, le SCT n’est pas « causé » par des tampons. L’ensemble des dispositifs intra-utérins – tampons, coupes menstruelles, diaphragmes contraceptifs, éponges contraceptives, capes cervicales – sont associés à un faible risque de SCT. Cette bactérie n’est pas dangereuse dans la plupart des cas et est présente naturellement chez 15 % à 40 % de la population (hommes, femmes et enfants).

À propos de la survenue du SCT, une déclaration récente du Centre National de Référence des Staphylocoques (CNR de Lyon) affirme que « au cours des 6 dernières années (2011 à 2016), les données du CNR ne mettent pas en évidence d’augmentation significative du nombre de cas rapportés de SCT d’origine menstruelle, avec une moyenne de 20 cas recensés chaque année. »

Le SCT menstruel est provoqué par certaines souches de la bactérie Staphylococcus aureus. Il est important pour les femmes de connaître les faits concernant le SCT. Ces faits sont notamment l’importance de reconnaître les symptômes du SCT lors de l’utilisation de tampons, de retirer immédiatement le tampon et de consulter un médecin. Prises en charge rapidement, les femmes récupèreront complètement le plus souvent. Les femmes doivent également utiliser les tampons avec la capacité d’absorption la plus faible adaptée à leur flux menstruel et utiliser de temps en temps une serviette menstruelle pendant leurs règles. La science est absolument claire : les composants présents dans les tampons sont aujourd’hui sûrs. Toute autre suggestion est tout simplement sans fondement et potentiellement dangereuse, car elle pourrait encourager les femmes à ignorer les symptômes du SCT. Nous encourageons les femmes à sélectionner la marque qu’elles souhaitent – la chose la plus importante pour nous est que les femmes connaissent le SCT et les symptômes. Pour plus d’informations sur le SCT, elles peuvent vérifier les faits sur ce site internet très clair. De plus, note site internet contient des informations sur le SCT ici.

Les symptômes du syndrome du choc toxique sont très semblables à ceux de la grippe. Si vous commencez à vous sentir malade, retirez votre tampon immédiatement, communiquez avec votre médecin et dites-lui que vous pensez être atteinte du SCT. Les symptômes du syndrome de choc toxique sont :

• Fièvre soudaine (38,9 °C ou plus)
• Vomissements
• Maux de gorge
• Diarrhée
• Éruption cutanée ressemblant à un coup de soleil
• Douleurs musculaires
• Étourdissements
• Évanouissement ou sensation de vouloir s’évanouir en position debout

Malheureusement, oui. Le SCT peut toucher n'importe qui : autant les hommes que les femmes et les enfants. Dans certains cas, le SCT est causé par des infections émanant de piqûres d'insectes, de brûlures ou d'une chirurgie. Environ la moitié des cas rapportés sont associés à l'utilisation de tampons hygiéniques.

C’est une question qui revient toujours. En effet, nombre de personnes se demandent si le syndrome du choc toxique est contagieux. Sachez dès aujourd’hui qu’il ne l’est pas, et que vous ne pouvez pas l’attraper au contact de quelqu’un d’autre. Le SCT n’est donc pas contagieux, car il ne se transmet pas d’une personne à une autre. Au contraire, il se contracte au contact des toxines libérées par certaines souches de bactéries comme les bactéries S. Aureus.

Malheureusement, oui. Si vous avez déjà eu le SCT dans le passé, vous devriez demander l'avis d'un médecin avant de recommencer à utiliser des tampons.

Les preuves scientifiques sont claires : le SCT est une affection rare, mais grave provoquée par la bactérie Staphylococcus aureus, il n’est pas « provoqué » par les tampons. De fait, tous les dispositifs introduits dans le vagin sont associés à un faible risque de SCT, y compris les tampons, les coupes menstruelles, les éponges contraceptives, selon une déclaration récente du Centre National de Référence des Staphylocoques. Nous sommes impatients de mieux comprendre les données recueillies par le Pr Lina et de les comparer aux données rigoureuses relatives au SCT en provenance d’autres pays sur des populations similaires.

Non. Les preuves scientifiques sont claires : la rayonne et le coton, les principaux composants des tampons, sont des produits aussi sûrs l’un que l’autre, qui sont utilisés dans les tampons depuis des dizaines d’années. Et si des traces de certaines substances ont été détectées de temps en temps dans certains tampons au fil des années, les quantités sont négligeables et n’ont jamais été associées au risque de SCT. La chose la plus importante est de se concentrer sur la sensibilisation au SCT. Il est essentiel de sensibiliser les femmes pour qu’elles sachent comment réduire le risque de SCT, comment reconnaître les symptômes et ce qu’il convient de faire si elles pensent être à risque.

Vous pouvez réduire le risque de SCT lié aux règles en respectant les règles d’usage et d’hygiène suivantes :

• Lavez-vous les mains avant et après l'insertion d’un tampon.
• Choisissez un tampon avec la capacité d’absorption minimale adaptée à votre flux.
• Alternez l’utilisation de tampons avec autres protections hygiéniques. Par exemple, utilisez une serviette menstruelle à la place du tampon au moins une fois par jour pendant les règles.
• Changez de tampon toutes les 4 à 6 heures en fonction de votre flux. Enlevez toujours le tampon usagé avant d’en insérer un nouveau. N’oubliez pas d’enlever le dernier tampon à la fin des règles.
• Utilisez un tampon uniquement pendant vos règles. Les tampons sont prévus uniquement pour absorber les saignements menstruels. Ne l’utilisez pas en prévision des règles ou pour absorber des sécrétions vaginales en-dehors des règles.

QUESTIONS SUR LES TAMPONS ET LE SCT (syndrome du choc toxique)

Nous pensons qu’il est essentiel que les femmes aient accès aux données relatives au SCT (syndrome du choc toxique), qu’elles soient informées sur les signes et les symptômes du SCT et qu’elles sachent comment en réduire les risques. Prenez le temps de lire attentivement les informations ci-dessous, ou celles disponibles sur la notice contenue à l’intérieur de la boîte de tampons.

Non, c’est faux. Le SCT est une affection rare, mais grave. Les dernières données scientifiques à ce sujet attestent que le SCT n’a pas de lien avec les composants actuellement utilisés dans la fabrication des tampons. Indépendamment de la composition des tampons, il est vraiment important que vous connaissiez les signes et les symptômes du SCT et que vous sachiez comment en réduire les risques. Prenez le temps de lire attentivement les informations contenues dans cet article, ou celles disponibles sur la notice contenue à l’intérieur de la boîte de tampons.

Non, c’est faux. Les toutes dernières données scientifiques disponibles actuellement attestent que l’utilisation des tampons, qu’ils soient fabriqués en rayonne ou en coton, est associée à un faible risque de SCT. Indépendamment du type de tampon que vous utilisez, vous devez être informée des signes et symptômes du SCT. Si lors de l’utilisation d’un tampon, vous notez ces symptômes, retirez (immédiatement) le tampon et appelez immédiatement votre médecin.

Non, pas du tout. Les évaluations de sécurité de nos tampons et des composants qui les composent ont été menées par un comité d’experts indépendants, comprenant des médecins, des scientifiques universitaires et des membres des autorités de sécurité sanitaires. Leurs conclusions confirment que nos tampons et les composants qui les composent peuvent être utilisés en toute sécurité. Pour plus d’information sur le syndrome du choc toxique, voir cet article syndrome du choc toxique.